Je m’interroge, par diverses interventions narratives et formelles inspirées des souvenirs d’enfance, sur la restitution de la mémoire afin d'en restaurer l'expressivité. La nostalgie de cet univers familier est présentée par les différentes sculptures qui mettent en tension le monde ordinaire, sous la forme tragi-féerique. Elle magnifie la douceur et la naïveté de l’enfance, en une tentative de




garder vivant l’émerveillement, dont il ne reste qu’une langueur. Dans ce monde où tout est en équilibre précaire, la maison, et son extérieur, traduit la volonté de réenchanter l’instabilité d’une construction identitaire.